QUÉBEC Flat ou le fond du fond

Depuis quelques semaines, venant se repaitre sur les restes d’un Nenki vieillissant, d’un Dominick Masse en chute libre, d’un Pierre-Luc Laforce de plus en plus anonyme et d’un Jonathan Blanchette toujours plus percutant par son absence de compréhension des faits physiques, depuis quelques semaines, donc, un petit monsieur, sorti d’on ne sait où, cultive son égo en tentant de pauvres Live YouTube platistes. Nenki en est réduit à quémander des sous pour son « complexe », perdu dans sa forêt… Primaire.

Un renouveau ?

On repart ainsi sur des discussions enflammées de plus de quatre heures où rien n’est évité. Avec son « piège à globistes », le vieux monsieur aigri pense remettre les choses en place.

Persuadé jusqu’au fond de son slip qu’il a raison, le Jean-Jean affirme, gueule, râle, vitupère, hurle, chigne que sa terre est plate et puis c’est tout. Et quand son invité le contredit, il lui coupe le micro, voir, le jette du Live afin de l’empêcher de s’exprimer. Puis l’insulte copieusement pour faire bonne mesure.

Avec sa bande de malfrats intellectuels habituelle et bien planquée et goguenarde dans le chat en direct, c’est toujours avec une volonté d’ouverture inégalée que les noms d’oiseaux et autres épithètes volent à l’adresse de leurs opposants. Quand ce n’est pas une réponse cinglante, une insulte, c’est le bannissement direct. Le platiste n’aime pas du tout la contradiction car il ne sait pas la gérer.

Il préfère brailler des invectives (que Jean-Jean ne comprend pas toujours) dans la sécurité de son chat surveillé comme un Stalag en 1940. Le platiste est courageux, honnête et vertueux, du moins il le pense. L’argument du platiste, c’est la moquerie.

La moindre question ou contestation se voit attaquée à coup de rires gras, de citations bibliques, d’insultes, de dénigrement et le tout dans le plus grand irrespect possible. Bien sûr, le dialogue tenu est différent. Jeannot propose un « espace de discussion libre et ouvert». Mais ce n’est bien sûr pas le cas. Jamais.

Les seules argumentations retournées sont de l’ordre du « Mais nous ont sait que la terre est plate. Et puis c’est tout », « Arrête avec ta courbure de l’eau. L’eau ne se courbe jamais ». « C’est que des conneries ce que tu racontes ». Etc.

Allo ?

Il n’y a aucune écoute, aucune réflexion, aucune ouverture chez ce ramassis de complotistes à la petite semaine. Ils s’enorgueillissent entre eux des stupidités qu’ils s’échangent, toujours dans la course de celui qui dira la plus grosse.

Il est possible de les entendre parler pendant 15 minutes d’un angle droit de 45 degrés sans que le moindre de ces cerveaux d’exception, qui prétendent mettre à bas la science moderne, ne relève la moindre erreur. Le grand retour de Waldek se fait avec le même entrain d’autosatisfaction sourde et volubile. Beaucoup de paroles et une fausse dignité encore rattachée à d’anciennes pseudo-glorioles qu’il ferait mieux de faire oublier.

Pitoyable, misère humaine, profonde méconnaissance des sujets traités, vérités absolues ânonnées à longueur de vidéo : un beau spectacle de décadence cognitive que Dunning-Krüger ne peut même pas englober dans son entièreté.

Je crois que je réfléchi si j’y pense très fort dans ma tête

Et ça veut prouver que la terre est plate ! Ils ne sont pas encore en pleine maîtrise de leurs HangOuts, avec des PC soi-disant attaqués par des trolls, des machines qui chauffent, des bande-passantes dignes du Tom-Tom, des partages d’écran foireux, des vidéos braillardes et floues. La belle équipe de bras cassés ! Leur seul argument, c’est de répéter, répéter encore « Gné! La terre, elle est plate ».

Dernièrement, ils se sont montés la tête pour mesurer la hauteur du soleil. Les entendre préparer cet événement a de quoi donner mal à la tête à Papineau (référence québécoise).

Avant même que ne débutent les mesures, le projet est voué à l’échec, ils le savent et rejettent toute contestation, drapés dans la toute-puissance rassurante de leurs déductions de maternelle.

Mais allez faire comprendre à un platiste volontaire que prendre une référence fixe (le pôle nord géographique) est toujours mieux que de prendre une référence mobile (le pôle nord magnétique). Pas facile, surtout quand la réponse fuse, pleine de colère : « C’est pour nous embrouiller qu’ils disent ça ». Le résultat est prévisible et ne peut que revêtir deux formes :

  • Il est impossible de mesurer cette distance avec les moyens connus, donc la terre est plate.
  • Les mesures prises, calculées par nos plus grands mathématiciens platistes prouvent que la terre est plate et le soleil très proche et qu’on nous ment et qu’on a raison et que… je me suis pissé dessus à trop parler*.
    * Nenki avait raison, il faut toujours avoir une bouteille vide avec soi pendant un live.

Jamais ne dire jamais

Jamais fait d’expérience ? Jamais participé à des tests ? Mémoire courte ou mensonge ? En tout cas, les excuses ne sont pas convaincantes.

Un bon divertissement

En tout cas, c’est toujours avec le sourire aux lèvres que s’écoute ce galimatias de ramassis de poulpes acculturés. Il y a toujours un petit plus au niveau de la bêtise crasse qui les anime. Toujours. Et John-Jean n’est jamais en reste. Ancré dans sa divergence, le vieux bougre ronchon répète encore et encore que « c’est comme ça et pi c’est tout, la terre, elle est plate ». Mâtiné d’un peu d’insultes que son maigre vocabulaire à peine sorti du moyen-âge lui permet. Tabarnak !.

Jean-Jean le clown vieillissant

Enfargé dans ses croyances, le Jean-Jean anime tout ça comme au bistrot. Sa force — Ha bon ! Il en a une ? — c’est le retour de bâton sévère en hurlant ses vérités. Un étanche (oui, il y a un « é » devant) qui ne croit pas à la gravité, au vide, aux étoiles, au soleil, aux planètes et l’espace. Bien ancré dans sa psychopathie, il rejoindra Nenki au panthéon des vieux imbéciles à grande gueule dont la seule utilité est de faire rire les vrais gens.

Vous reprendrez bien un peu de bondieuserie ?

Afin de bien s’auto-convaincre qu’ils ont raison, le Jean-Jean christique nous a même donné le fond de sa pensé : Tout ça c’est dans la bible (à défaut de n’être que dans sa tête). Du beau créationisme qui ne dit pas son nom.

Continue comme ça Jeannot ! Tu nous fait tellement rire !

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Une réponse

  1. Robin Hilton dit :

    Le plus hilarant dans cette histoire c’est que dès que je me suis mis à donner des explications rationnelles qui mettaient en contradiction sa théorie il changeait totalement de version.

    Sur la vidéo d’un soleil entrain de disparaître derrière une brume épaisse ce dernier voulait me prouver qu’il ne changeait pas de taille ce qui allait à l’encontre de son modèle puisque qu’il devait devant son public me prouver l’inverse.

    En psychologie sociale c’est ce qu’on appelle c’est ce qu’on appelle faire un  » Quick-crow  » La personne qui doit défendre son argument reprend l’argument de son interlocuteur qui ne coïncidait absolument pas avec sa version précédente.

    Une imposture et une malhonnêteé intellectuelle sans précédente.

    Il peut dire n’importe quoi, même réfuter des faits sur son propre modèle, son public le soutiendra aveuglement.

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