Les indices visuels de la forme sphérique de la Terre (en première approximation) s’observent partout… absolument partout. Même au sommet de l’Everest.
Mais pour cela, il faut garder en tête un principe simple : sur une Terre plate, l’horizon se situe toujours au niveau des yeux.
L’Everest est le sommet le plus élevé de la Terre par rapport au niveau moyen des océans (1) ; il culmine à 8848 m d’altitude. Lorsqu’on atteint son sommet, toutes les montagnes alentours devraient donc se situer sous l’horizon visuel. Et notamment le Makalu distant de 20 km et haut de 8486 m ou encore le Kanchenjunga, éloigné de 124 km, et haut de 8586 m.
Or toutes les photos prises par des alpinistes depuis le sommet de l’Everest, dans la direction de ces deux montagnes, les montrent systématiquement au-dessus de l’horizon… ou au-dessus du sommet de la couche nuageuse.
Voici une preuve simple que le Terre n’est pas plate.
Il en va de même pour les vues prises depuis des avions, comme celle présentée ci-dessous : au loin, on distingue le Manaslu (8163 m) et le Shishapangma (8027 m). L’avion est clairement situé au-dessus de l’Everest ; il est certainement à son altitude de croisière, entre 10000 et 12000 m. L’horizon d’une Terre plate devrait donc se situer au-dessus de tous les sommets himalayens.
Ce n’est toujours pas le cas.
Ce que montrent ces photos, c’est donc l’incohérence de la théorie de la Terre plate… et, pour notre plus grand plaisir, le fait que l’horizon de notre Terre plonge au loin.
Et comme ce plongeon est visible dans toutes les directions, que l’on soit au sommet des montagnes ou dans un avion, la forme de la Terre ne peut être que sphérique.
Pour observer la forme sphérique de la Terre, il suffit donc d’ouvrir les yeux et de réfléchir quelques secondes.
(1) Mais l’Everest n’est pas le sommet le plus « élevé » de la Terre si l’on tient compte de sa distance au centre de la Terre. En raison de la forme ellipsoïdale de notre planète, le Chimborazo, haut de seulement 6 263 m par rapport au niveau moyen des océans, est pourtant plus éloigné du centre de la Terre de 1,811 km que l’Everest.
Voir la mesure effectuée par les chercheurs de l’IRD en 2016 : http://www.ird.fr/toute-l-actualite/communiques-et-dossiers-de-presse/cp-2016/le-sommet-du-volcan-chimborazo-est-toujours-le-point-le-plus-eloigne-du-centre-de-la-terre
10 réponses
CA, c’est une « Évidence ». Merci.
Bon argument. Encore faudrait il pour être certains monter au sommet de l’Everest et prendre la photo sois même (sinon les complotistes vont dire que c’est une fausse photo, comme celle de la NASA)
ce ne serait même pas suffisant, car on aurait pu truquer l’appareil photo. A moins que ce soit nos yeux eux-même qu’on aurait magouiller.
Ni platiste, ni rondiste, j’aimerais qu’on m’explique clairement et simplement pourquoi au niveau de l’océan quand je regarde un gros bateau s’éloigner, à partir d’une certaine distance celui-ci disparait de ma vue ? 2 explications. Il est trop loin pour ma vue et aussi, dû à la courbure de la Terre il se trouve « descendu » par rapport à la ligne d’horizon. Jusque là normal.
Comment se fait-il qu’avec ma paire de jumelle X10 le bateau réapparait…
Soyons fou. Après un certain temps, même avec mes jumelles, le bateau finit par disparaître à nouveau. Là pour de bon, il est franchement tellement loin qu’il est sous la ligne d’horizon cette fois dû à la courbure terrestre.
Je sors ma lunette astronomique sur le grossissement X100. Et là, stupeur, le bateau réapparait ! Pas net mais il est là !
Ma question. Où est cette foutue courbure qui doit faire que le bateau soit « en bas » au loin puisque la Terre est ronde ?
Au vu du grossissement, le bateau est à des dizaines de km. Soit des dizaines de mètres « plus bas » au loin. Donc ?
Il s’avère qu’il y a confusion dans le récit. Si le bateau disparait derrière l’horizon, aucune lunette, quel que soit son grossissement ne le fera réapparaitre. Ce serait comme dire qu’avec des jumelles on voit à travers des murs. Donc en acceptant votre définition (qui est vraie jusqu’à preuve du contraire) : « sous la ligne d’horizon », on ne peut accepter « le bateau réapparait ». Il y a confusion. Soit le bateau n’est pas sous la ligne d’horizon et les jumelles permettent de le voir au loin (et non pas réapparaitre, pas de magie dans cette explication), soit le bateau est sous la ligne d’horizon (vos propres mots) et rien ne le fera réapparaitre. Àa moins de se déplacer en hauteur, bien entendu, mais ce n’est pas indiqué ici.
Bonjour cyberlolo et merci pour votre réponse.
Je précise de suite que je ne suis ni contre ni pro, j’essaie juste de comprendre sans me moquer ou dénigrer. Donc ne prenez pas mal mes interrogations. Si je vous gonfle ne répondez pas 😉
On vous dit qu’un bateau se trouve à plus de 10 km de distance au loin, donc « sous » votre ligne de vision car « plus bas » à cause de la courbure. Bien sur vous ne le voyez plus car trop loin aussi. Vous êtes au niveau de la mère, à hauteur d’œil. disons 1m70.
Comment réagirez vous si à cette distance, à travers une lunette à fort grossissement, vous le voyez à nouveau ? Qu’en déduisez vous ?
J’en déduis qu’il faut aussi prendre en compte la réverbération et la courbure de la lumière en changeant de milieu. C’est très fréquent comme effet.
Cyberlolo son point n’est pas sur le fait qu’il est capable de le faire réapparaitre de l’horizon. Son point est qu’à cette distance, il serait dans l’incapacité total de le voir car il serait complètement hors de portée de vue car il aurait (« basculé » vers le bas)…
Aucune explication à ça même avec un télescope avec grossissement 1 milliards il devrait être définitivement caché.
Refaites l’expérience couché sur le sol sur la plage, l’horizon ne se trouve qu’à 1,5km contre 4,5-5km à hauteur d’homme. Votre bateau disparaitra derrière l’horizon si il est à plus d’1,5 km.
Ps: depuis les cotes belges, on peut aussi observer naturellement la courbure de la terre grace à l’observation du parc éolien offshore de Thorton Bank par exemple 😉
Avec le temps, j’annonce : » les complotistes ont toujours raison, faut juste laisser le temps…. »